21ème SESSION DU CCAFRICA : LE CAMEROUN ACCUEILLE LES EXPERTS INTERNATIONAUX

 Ils sont 120 délégués venus des 4 coins de l’Afrique et même des autres continents, ainsi que de nombreux organismes internationaux tels que l’OMS, la FAO, l’Union Africaine, l’Association des brasseurs, la fédération internationale de la santé animale et les membres du gouvernement camerounais.

Le sujet était donc assez sérieux pour drainer ce parterre impressionnant venu débattre des problèmes et besoins de la région en ce qui concerne les normes alimentaires et la sécurité sanitaire des aliments.

La 21^ème session du Comité FAO/OMS de coordination pour l’Afrique ouverte par le Représentant du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Ministre Emmanuel Bondé, a donné une onction gouvernementale à ces travaux de haut niveau qui ont  pour objectif de mettre en œuvre le processus d’analyse des risques dans les pays africains ; de sensibiliser davantage les autorités politiques du continent sur l’importance du CODEX Alimentarius pour la santé humaine et son impact sur le développement du commerce ainsi que la possibilité d’impliquer les communautés économiques régionales et l’Union Africaine, pour enfin étendre le Programme de Coopération Technique couvrant actuellement 3 pays d’Afrique Centrale.

Au menu des travaux, le bâton de manioc qui fera l’objet d’une étude afin de s’arrimer à la norme internationale, car les différents acteurs sont conscients de ce que les défis liés à l’augmentation de l’offre des produits alimentaires et à la maitrise de la sécurité sanitaire des aliments se posent avec acuité.

En ouvrant les travaux, le Ministre Emmanuel Bondé a exhorté tous ces acteurs à développer des stratégies d’amélioration de la production alimentaire régionale et, surtout la maîtrise de la qualité des importations et des exportations. Pour lui  «…la malnutrition, sous toutes ses formes, a un coût sur les budgets nationaux. Les gouvernements africains doivent nécessairement travailler sur la transformation de leurs systèmes alimentaires, y compris les chaines de production, stockage et distribution, afin de réduire ce coût ».

Des différentes allocutions notamment celles des représentants de la FAO, de l’OMS, du Codex et le Coordonnateur en fin de mandat du CCAFRICA, Charles Booto à Ngon, par ailleurs Directeur Général de l’Agence des Normes et de la Qualité, l’on retiendra que l’Afrique en général et le Cameroun en particulier sont engagés dans le processus de révolution de leur agriculture  qui se veut modernisée, intégrée et adaptée aux exigences de la consommation moderne et des marchés internationaux.