MINMIDT : Mines, Industrie, Technologie

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MINISTERE DES MINES, DE L’INDUSTRIE
ET DU DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE
DU CAMEROUN

Siège : Immeuble ministériel rose, Yaoundé
Tél : +237 681 129 081
E-mail : [email protected]

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Données géophysiques et géologiques

Le Président de la République souhaite qu’une politique ambitieuse appuie l’envol de l’industrie extractive minière, en élaborant des stratégies capables de conduire à un secteur minier mondialement compétitif, robuste, performant, créateur de richesse et de valeur. 

Cette vision du Chef de l’Etat s’adosse sur l’éloquence du potentiel minéral du Cameroun. On estime que les informations sur le sol et le sous-sol sont connues à 40% environ. Il n’est pas superflu de noter que ce potentiel sera d’autant plus important que les travaux de prospection couvriront une plus grande partie du territoire.

Parce qu’ils sont créateurs de richesse et valeurs, les projets miniers sont porteurs de beaucoup d’espoir et sont de facto des projets leaders de la relance de la croissance économique à l’effet de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035.

En effet, toute exploitation minière rapporte des revenus directs ou indirects à l’Etat. Les revenus directs sont liés aux diverses taxes et impôts tels que l’impôt sur les sociétés, la patente, la TVA, les taxes superficiaires, ad valorem et douanières, etc. Les revenus indirects sont principalement dus au fait que l’Etat a la possibilité de disposer d’une participation à l’exploitation égale au maximum à 10%. En outre, les services liés à l’exploitation en termes de fourniture de pièces détachées et de travaux divers rapportent aussi des revenus liés à la taxation de ces services. L’apport cumulé de ces divers revenus constitue une augmentation notable des revenus prévisibles de l’Etat.

L’émergence de l’industrie extractive au Cameroun  est catalysée par une volonté politique forte pour l’encadrement des projets sus évoqués.

La réforme du secteur minier engagée par le MINMEE, avec la collaboration de la Banque Mondiale a abouti à la promulgation de la loi N° 001 du 16 avril 2001 portant code minier et du décret N° 2002/648 PM du 26 mars 2002 fixant ses modalités d’application. Cette loi a été modifiée et complétée récemment par celle N° 2010/011 du 29 juillet 2010.

Ce cadre réglementaire particulièrement incitatif, instrument dont l’adéquation à la promotion de nos ressources minérales est évidente, a conduit à l’attraction des investissements dans le secteur de la mine dite « solide ».

APERCU SUR LE POTENTIEL MINERAL DU CAMEROUN

Le Cameroun bénéficie d’une géologie composée de cinq grands ensembles géotectoniques (le craton, la couverture du craton, la chaîne panafricaine, les bassins sédimentaires et la couverture volcanique). D’où l’existence de plusieurs ressources minérales favorables aux activités minières.

De façon sommaire, le Cameroun dispose d’un potentiel prouvé mais modeste en hydrocarbures,

- d’un milliard cent soixante millions de tonnes de bauxite,

- de deux cent milliards de mètres cubes de gaz naturel,

- de plusieurs millions de tonnes de fer,

- de deux cent cinquante mille tonnes de cassitérite,

- de trois millions de tonnes de rutile,

- de plusieurs tonnes d’or et de diamant,

- plus de six millions de tonnes de calcaire et de marbre,

- d’importantes réserves de pouzzolane, de sable siliceux, du sel, des argiles, de syénite à néphéline, de granite rose, d’eaux minérales.

- Plusieurs autres substances minérales ont été révélées à ce jour. Ce sont : les saphirs et corindons, le titane, le disthène, les lignites et schistes bitumineux, l’uranium, le cobalt et nickel, le molybdène, le manganèse, les zircons, les terres rares, les métaux de construction, les sources thermales.

Dans la trentaine de substances découvertes :

- 9 (neuf) peuvent être exploitées industriellement ; ce sont : le pétrole, le gaz naturel, la bauxite, le fer, le rutile, le nickel-cobalt-manganèse, les diamants, les eaux minérales, les matériaux de construction (calcaire, pouzzolane, marbre, pierre, argile, sable,…) ;

- 4 (quatre) sont actuellement exploitées à l’échelle industrielle ; ce sont : le pétrole, les matériaux de construction, le diamant, les eaux minérales et de source ;

- 3 (trois) sont actuellement exploitées artisanalement ; ce sont : l’or, le diamant et le saphir ;

- 2 (deux) font actuellement l’objet d’un permis d’exploitation pour la mine solide, ce sont : a) le nickel-cobalt-manganèse de Lomié par la compagnie GEOVIC CAMEROON S.A. ; b) le diamant de Mobilong par la société Cameroon and Korea Mining Incorporation (C&K Mining) ;

- 2 (deux) sont en attente imminente de permis d’exploitation : le fer de Mbalam par la société Cam Iron qui vient de signer une convention avec le gouvernement et la bauxite de Minim-Martap et Ngaoundal par la société Cameroon alumina dont la convention ne tardera pas à être signée.

- Les autres substances peuvent être considérées aujourd’hui, soit comme des accompagnateurs des substances principales (plomb, cuivre, zinc, baryum, arsenic, graphite, zircon), soit comme des anomalies géochimiques (or, baryum, terres rares, plomb, zinc, chrome), ou encore comme des indices de minéralisations primaires et alluvionnaires (lignites, schistes bitumineux, zircon, terres rares, molybdène, tungstène).

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